Comme d'habitude à 20:30 à la taverne de La Possonnière le jeudi 22 janvier 2015. Les documents sélectionnés par Jean-Louis sont en annexe. La synthèse de Jean-Louis est en annexe. Le résumé est ci-dessous.

Bonne soirée de discussion entre tous les participants, avec cet agréable constat que certains participants préparent à l'avance l'argumentaire, lisent les textes que l'on fournit sur le blog et vont également chercher de nouvelles pistes de réflexion. Christine, qui avait désiré ce thème, nous en a proposé une introduction, (voir son intro sur le blog) selon une première approche que je trouve intéressante, à savoir l'analyse d'une expérience vécue. Nous avons su la raison de son intérêt pour cette notion, lorsqu'elle nous a fait part de ce souvenir d'enfance où des parents disaient alors à sa mère : «ta fille est transparente». Elle éprouvait le sentiment que les adultes voyaient tout au travers des enfants, d'où cette peur du regard des autres.

En écrivant cela, je ne peux pas ne pas penser au «Huis-clos» de Sartre, où chacun des personnages qui sont en enfer pénètre l'âme des autres dans leur transparence («L'enfer c'est les autres»). Faut-il comprendre le refus de la transparence, le goût de la dissimulation, comme du mensonge? Peut-on être d'accord avec ce que dit Racine, qu «aimer un être, c'est le rendre transparent»? Toutefois ne peut-on pas désirer positivement la transparence sous son aspect pédagogique? En quoi le comportement des uns à l'égard des autres en serait-il rendu différent de celui de notre genre humain?

KANT, «Anthropologie au point de vue pragmatique» 2e partie, description. Exceptionnellement, j'ai fait un court commentaire de ces quelques lignes que vous pouvez lire sur le blog.

Dominique a posé la question : la transparence est-elle une qualité?

Si la démocratie exige la transparence (com me nous le verrons) celle -ci peut être à contrario, l'arme terrible d'une dictature sur les âmes et les corps, depuis l'Inquisition jusqu'au totalitarisme contemporain.

L'on peut bien dire sincèrement ce que l'on pense sans pour autant dire toute la vérité.

L'opinion aujourd'hui fait des gorges chaudes avec cette question de la transparence en politique. C'est pour garantir cette transparence de la vie publique de nos élus, de nos institutions, pour éviter la corruption possible des politiques par le pouvoir économique, que fut créée en France, une autorité administrative indépendante la «Haute Autorité pour la Transparence de la Vie publique» (voir texte sur le blog).

États par le biais de la diplomatie gèrent la tension entre secret et transparence. À travers cette politique, Gorbatchev approfondit la déstalinisation, politique mise en place en 1956 par Khrouchtchev au XXe congrès du PCUS.

Notre prochaine rencontre aura lieu le mercredi 25 février sur le thème : « Le touriste est-il l’idiot du voyage ? ». C’est notre amie Colette, grande voyageuse, qui nous présentera son introduction.