Blog du café philo de la Possonnière

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jeudi, 8 décembre 2016

15 12 2016 L’égalité est-elle possible dans la différence ?

Au Ponton 20:30 le jeudi 15 12 2016. http://laposso.philo.free.fr/blog2/...
Les documents proposés par Jean-Louis sont en annexe.
L'introduction de Geneviève et un texte de Philippe sont en annexe. La synthèse de Jean-Louis est en annexe.

jeudi, 17 novembre 2016

24 11 2016 Pouvons-nous nous passer du sacré ?

Les documents proposés par Jean-Louis sont en annexe. L'introduction de Philippe M. est en annexe. http://laposso.philo.free.fr/blog2/... La synthèse de Jean-Louis est en annexe.

jeudi, 29 septembre 2016

27-10-2016 Le progrès technique s'accompagne-t-il de progrès humain ?

http://laposso.philo.free.fr/blog2/... Les documents proposés par Jean-Louis sont en annexe. L'introduction de Dominique et la synthèse de Jean-Louis sont en annexe.

dimanche, 18 septembre 2016

22-09-2016 La nature appartient-elle à l’homme ?

Rentrée du Café-philo jeudi 22 septembre à 20h. (Petite AG de l’association) puis débat sur le thème :  La nature appartient-elle à l’homme ? Venez nombreux ! Salle « La gabarre » au Ponton.

Voir liste jointe de sujets proposés (choisissez-en 8) et renvoyez –nous votre choix, ou faites-nous en part jeudi.

L'introduction d'Eric et la synthèse de Jean-Louis sont en annexe.

lundi, 20 juin 2016

30-06-2016 Banquet Qu'est-ce qu'une vie réussie ?

cliquez ci-dessous pour en savoir plus.
/blog2/public/pique-nique.pdf
Les exposés sont en annexe.

dimanche, 1 mai 2016

19-05-2016 Faut - il accepter être vulnérable ?

Au Ponton le jeudi 19 mai 2016 à 20h30. Les documents sélectionnés par Jean-Louis sont en annexe.
L'introduction de Lucien est en annexe.
La synthèse de Jean-Louis est en annexe.
En voici un extrait ci-dessous.
"Citant Pascal et sa célèbre métaphore du roseau pensant, Lucien souligne cette dualité qui nous caractérise. Face à la nature qui nous écrase, nous sommes vulnérables, mais nous pensons cet univers. Cette notion de vulnérabilité signifie « l’aptitude à être blessé, mais aussi à blesser ». Cependant, fort de notre capacité à penser nous refusons cette vulnérabilité et ne saisissons que cette autonomie, c’est-à-dire le pouvoir de se donner notre propre loi (la vulnérabilité serait hétéronomie). Nous sommes donc conviés à repenser ce rapport, autonomie et vulnérabilité, qui fait la part trop belle à cette surpuissance de l’individu moderne, voir à cette prétention post-humaniste de dépasser la condition humaine. Sans renoncer à l’autonomie, nous devons nous interroger sur une éthique plus humaine, attentive à toutes les « figures de la précarité », « à toutes les formes de la vulnérabilité ». En effet, ne faut-il pas reconnaître la passivité essentielle du vivant et de la nature ?"
Pour lire la synthèse complète cliquer sur :
http://laposso.philo.free.fr/blog2/...
Voir en annexe le texte remis par Jean-Paul.

jeudi, 7 avril 2016

21-04-2016 Le féminisme a - t - il encore un sens ?

Au Ponton le jeudi 21 avril 2016 à 20h30. Les documents sélectionnés par Jean-Louis sont en annexe.
La synthèse de Jean-Louis est en annexe. Ci-dessous un extrait.
Ahmed nous a proposé une introduction utilement didactique, en relevant les étapes historiques et les héroïnes du féminisme (voir son intro sur le blog). En conclusion à son introduction, Ahmed pointe l’enjeu essentiel de cette question du féminisme, en disant que le féminisme n’est pas que l’affaire de la femme et en ce sens les hommes bénéficient de la lutte féminine, reprenant la pensée d’Aragon : « La femme est l’avenir de l’homme ». Commençons par une définition conceptuelle nécessaire : le féminisme. Selon le Larousse, le féminisme se définit à la fois comme mouvement militant pour l’amélioration et l’extension du rôle et des droits des femmes dans la société, et comme attitude de quelqu’un qui vise à étendre ce rôle et ces droits des femmes. J’ai rappelé que j’ai pris soin de mettre sur le blog (http://la posso.philo.free.fr/) comme à chaque débat, des extraits de textes divers pour enrichir notre interrogation. C’est ainsi que j’ai immanquablement rappelé cet extrait du célèbre « Le Deuxième Sexe » (1949) dans lequel Simone de Beauvoir énonce cette profonde pensée : « On ne naît pas femme, on le devient ». ...voir la synthèse complète en http://laposso.philo.free.fr/blog2/...

vendredi, 11 mars 2016

24-03-2016 La lutte des classes est - elle dépassée ?

Au Ponton le jeudi 24 mars 2016 à 20h30. Les documents sélectionnés par Jean-Louis sont en annexe. La synthèse de Jean-Louis est en annexe.
Un extrait ci-dessous.
"Après les présentations de notre nouvelle association, ses statuts, son fonctionnement et quelques points pratiques, Éric nous a présenté son introduction. Mais avant d’en souligner quelques traits, je voudrais le remercier pour son installation de superbes affiches, tout autour de la salle, vieilles affiches des temps révolutionnaires des années 50, 60 et 70. (Ci joint la photo). S’y côtoyait une référence à Lénine, le portrait du Che, les Blacks Panthers, les luttes sud-américaines ou espagnoles, le front polisario…tout ce que cette seconde moitié du XXe S. contenait de lutte de classe, de lutte révolutionnaire, défilait devant nos yeux.
Éric a donc relevé d’une part que cette lutte des classes mondiale semble avoir traversé tous les XIXe et XXe siècles et que d’autre part elle a exprimé toutes les luttes sociales et politiques du monde entier (comme le représente sa belle collection d’affiches révolutionnaires). Après la chute de l’URSS et le développement de cette économie capitaliste mondialisée, la lutte des classes est-elle une notion dépassée ? "
Pour en savoir plus lire la synthèse en cliquant ci-dessous.
http://laposso.philo.free.fr/blog2/...

vendredi, 4 mars 2016

Le café - philo déménage!

jeudi, 18 février 2016

24-02-2016 L’esprit est - il de même nature que le corps ?

Mercredi 24 Février 20h30 à 19h à la taverne du prieuré à la Possonnière pour un repas ou à 20h30 pour notre débat jusque 22:30.
Les documents proposés par Jean-Louis sont en annexe.
http://laposso.philo.free.fr/blog2/...
L'introduction de Geneviève est en annexe.
La synthèse de Jean-Louis est en annexe.
Son résumé est ci-dessous.
L'esprit est-il de même nature que le corps?

Je salue bien amicalement les courageux participants (11) de cette soirée café-philo.

Il va de soi qu'une réflexion sur l'avenir du café-philo est nécessaire et dès la semaine prochaine nous procéderons à un certain nombre de révisions.

Je reconnais que notre débat fut d'ès le début quelque peu hésitant, car la présentation de Geneviève (voir sur le blog) ramassait le sujet autour de cette opposition «l'âme et le corps».

Certes l'opposition âme/corps est contenue dans la question posée, laquelle engendrait cependant, il me semble, des perspectives un peu différentes, surtout si l'on distingue l'âme et l'esprit.

Geneviève a pointé cette distinction en rappelant l'e sens aristotélicien de l'âme (du latin anima, «souffle, respiration»).

On peut assez couramment penser les termes esprit et âme comme synonymes, mais on peut aussi les distinguer en réservant le terme esprit pour signifier la pensée et les facultés intellectuelles de l'homme (synonyme de conscience ou le «mental») et âme, comme souffle de vie.

En effet Geneviève fait référence à Aristote qui définit l'âme comme «souffle de vie».

Ainsi l'âme n'est pas une substance distincte du corps, mais elle est le principe de vie de cet être vivant.

En ce sens là, on peut être d'accord avec Aristote, tous les êtres vivants ont une âme.

Avec Descartes l'âme et le corps forment une dualité, deux substances opposées, l'une substance matérielle et l'autre substance pensante.

Descartes assimile l'esprit à la conscience et le distingue du cerveau.

Ce dualisme est difficilement tenable : comment un esprit immatériel peut-il causer quoi que ce soit dans un corps matériel, et inversement?

C'est ce que Descartes comprend en montrant que «l'âme est unie à toutes les parties du corps conjointement», comme il dit dans le «Traité des passions».

Ainsi Descartes pose l'existence d'une petite glande qu'il situe dans le cerveau, appelée glande pinéale.

Ce dualisme (le corps et l'esprit) trouvait déjà une place essentielle dans la philosophie platonicienne où les deux substances s'opposent, et dans le «Phédon», Platon pense le corps comme «le tombeau de l'âme».

On comprend alors qu'ils situent leur expérience sur ce mixte esprit/corps et que le taï -chi, le chi -cong ou autre art martial comme le karaté, sont à la fois souffle vital, énergie et maîtrise de l'esprit.

dimanche, 3 janvier 2016

27-01-2016 La démocratie a t-elle un avenir ?

Mercredi 27 janvier 2016 à 19h à la taverne du prieuré à la Possonnière pour un repas ou à 20h30 pour notre débat jusque 22:30.
Les documents proposés par jean-Louis sont en annexe ou en cliquant sur les liens suivants :
http://laposso.philo.free.fr/blog2/...
http://www.franceculture.fr/emissio...
L'introduction de Bruno est en annexe.

lundi, 14 décembre 2015

16-12-2015 La philosophie a-­‐t-­‐elle une quelconque utilité aujourd’hui ?

Mercredi 16 décembre 2015 à 19h à la taverne du prieuré à la Possonnière pour un repas ou à 20h30 pour notre débat jusque 22:30.
L'introduction de Lucien est en annexe.
Les documents proposés par jean-Louis sont en annexe.
La synthèse de Jean-Louis est en annexe.
Son résumé est ci-dessous

Notre monde occidental est en crise (défection du religieux, écart èlement des savoirs, infinités des interprétations, puissance dominatrice et aveugle du «système technicien», perte des repères sociaux!), ce qui aujourd'hui plus que jamais (voir les nombreuses participations des philosophes dans les médias) en appelle à une demande de sens et au désir d'unifier la pensée «par delà les oppositions et les c'onflits».

La philosophie, dit Lucien, n'a pas pour vocation de penser en circuit fermé.

C'est dans ce crépuscule des idées que s'envole la chouette de Minerve, selon cette belle métaphore de Hegel.

Bruno pétulant comme à son habitude, lance le débat en pointant cet utilitarisme ambiant, ce monde de la productivité et à contrario ce désir de sens, ce souci du questionnement, cette volonté de comprendre ce monde qui semble si éclaté et chaotique.

Jacques a raison de dire que, d'une manière autre que la philosophie (le concept n'est pas l'affect), la poésie nous propose une vision du monde, ou qu'elle pense comme le dit Francis.

Certes, mais la question porte sur cette «utilité» de la philosophie aujourd'hui.

Le développement des sciences aujourd'hui semble si puissant et imposant dans tous les domaines de la vie humaine, que le discours philosophique peut apparaître comme éloigné des préoccupations scientifiques et techniques actuelles.

Notons qu'il s'agit aujourd'hui, non pas de deux secteurs indépendants, mais d'une seule activité que l'on désigne comme «technoscience».

Comme le dit Desanti (voir texte sur le blog) «Il faut s'y résoudre, le philosophe n'énoncera plus le savoir».

Le prochain café-philo aura lieu le mercredi 27 janvier 2016 à 20h.30 et portera sur cette question : « La démocratie a-t-elle un avenir ? » C’est notre ami Bruno qui se collera à son introduction. Comme je ne serai pas là ce mercredi 27, je délègue à nos amis Lucien et Geneviève la responsabilité de chef d’orchestre du débat. Venez nombreux pour faire vivre, notre café-philo de La Possonnière.

mardi, 17 novembre 2015

25-11-2015 Peut-on se passer de spiritualité ?

Mercredi 25 novembre 2015 à 19h à la taverne du prieuré à la Possonnière pour un repas ou à 20h30 pour notre débat jusque 22:30.
En annexe et ci-dessous les documents que Jean-Louis vous propose. Notamment en annexe une partie du cours de Jean-Louis à l'institut municipal sur le fait religieux.

Cliquez ci-dessous (pour les liens en couleur) et retour arrière pour revenir au Blog.

La marche une philosophie, une méditation ?

http://www.lemonde.fr/idees/article...

La méditation un exercice spirituel ? Ignace de Loyola en parle. Ecoutez Meng de Google en parlez.

Le Moine et l'Ingénieur : vidéo de la rencontre entre Matthieu Ricard et Chade-Meng Tan, responsable du programme "Search Inside Yourself" chez Google, enregistrée lors de la conférence qui s'est tenue le 30 avril 2014 à Paris à l’occasion de la sortie du livre de Chade-Meng Tan « Connectez-vous à vous-même » (Editions Belfond).

http://www.association-mindfulness....

L'introduction de Marie est en annexe.

La synthèse de Jean-Louis est en annexe et ci-dessous en cliquant sur ce lien.

http://laposso.philo.free.fr/blog2/...

mercredi, 21 octobre 2015

28-10-2015 L’intelligence artificielle concurrence - t - elle l’intelligence humaine ?

Mercredi 28 octobre 2015 à 19h à la taverne du prieuré à la Possonnière pour un repas ou à 20h pour notre débat jusque 22:30.
Les documents sélectionnés par Jean-Louis sont en annexe.
De France Culture plus la présentation d'une thèse de Rennes 1 sur le sujet suivant voisin du notre "Le transhumanisme est-il un humanisme"
https://soundcloud.com/tags/transhu...
cliquez sur la flèche rouge. Il y en a plusieurs sous le tag "Transhumanisme" et .
http://plus.franceculture.fr/factor...
L'introduction de Dominique est en annexe.
La synthèse de Jean-Louis est en annexe, son résumé est-ci-dessous.

Notre ami Dominique avait préparé une super introduction que je colle à la suite de ma synthèse (elle est déjà sur le blog).

J'ai commencé en présentant le célèbre roman de Daniel Keyes, «Des fleurs pour Algernon» ; c'est l'histoire d'un simple d'esprit à qui la neurochirurgie greffe des prothèses le rendant très intelligent.

Toute la question subsiste : qu'est-ce que l'intelligence?

Il y a deux définitions possibles de l'IA (voir texte sur le blog) : soit l'IA (conception forte) a toutes les apparences de l'intelligence humaine, en supposant qu'une machine serait capable non seulement de produire un comportement intelligent, mais aussi d'éprouver une conscience de soi et des sentiments.

Ces ordinateurs proposent des programmes capables de lire les algorithmes, lequel algorithme est une méthode pour résoudre un ensemble de problèmes.

Marie pointe un danger imminent avec les voitures programmées : le choix éthique est-il programmable?

La morale n'est-elle pas toute autre chose que le choix des poteaux indicateurs, seraient-ils même ceux conçus pas l'IA?

Autre problème débattu, l'IA est-elle capable de modéliser le cerveau?

Heureusement comme le dit Claude il y aura toujours des rebelles qui résisteront à ces emprises.

Philippe fait également remarquer que les motivations de la recherche de l'IA, correspondent à une orientation stratégique et particulièrement financière, dont le pouvoir dans la mondialisation, échappe aux consciences individuelles.

Le prochain café-philo aura lieu le mercredi 25 novembre à 20h.30, et nous vous invitons, si vous le désirez, dès 19h. à venir goûter aux bonnes pizzas et autres délicieux desserts-maison, tout en discutant entre amis. Venez nombreux ! Le thème sera introduit par notre amie Marie : « Peut-on se passer de spiritualité ? »

lundi, 7 septembre 2015

24-09-2015 Peut - on concevoir une humanité sans migration ?

Les sujets de débat pour les prochains café philo sont dans ce document

http://laposso.philo.free.fr/blog2/...

Les documents proposés par Jean-Louis sont en annexe. Quelques documents audio et visuels sont en lien Internet sur le document migration-demandeurs d'asile en annexe. Des liens sur des articles Wikipédia sur l'immigration en France, Allemagne et autres pays sont en annexe. L'introduction de Lucien est en annexe.
La synthèse de Jean-Louis est en annexe.
Son résumé est ci-dessous.

Une humanité peut-elle se concevoir sans migration?

Bonne rentrée du café-philo avec comme toujours, des participants enthousiastes.

Lucien nous a proposé une introduction (voir sur le blog) à cette question, en articulant deux notions opposées, la sédentarité et la migration et articule entre les deux, l'autre notion : l'hospitalité. D'un côté l'humain semble s'identifier dans un «chez soi», mais s'il ne veut pas s'enfermer dans un reflux identitaire et xénophobe, il doit s'ouvrir à l'autre. Comme le dit Lucien : «Notre humanité ne se conçoit pas sans une ouverture à l'autre et celle -ci est singulièrement présente dans notre rapport au migrant et dans ce qu'il mobilise d'hospitalité inconditionnelle».

Abdel, un nouveau participant au café -philo, que l'on salue amicalement, fait remarquer que, plus on se sédentarise, plus on a peur de l'étranger. La difficulté est de reconnaître sa propre altérité. Cet enfermement au dedans de ma culture et au -dedans de moi -même, fermé à toute extériorité, me rend incapable de m'ouvrir à l'autre (Cet enfermement a été et est encore, la conséquence d'attitudes religieuses sectaires et intégristes). D'où ces revendications identitaires, ethniques et communautaires extrémistes qui vont dans le sens contraire de cette ouverture à l'autre, contraire à cette idée de Socrate, «Je ne suis ni d'Athènes, ni de Corinthe, je suis citoyen du monde».

Pourtant comme le dit Francis, si l'on faisait l'histoire de sa famille, chaque famille trouverait alors, non pas une souche identitaire immuable et l'ocalisée, mais des migrations géographiques parfois extrêmes.

Marie-Paule relève cette thèse bien connue des paléontologues, le développement de l'humanité n'a été possible que grâce à sa capacité de migrer. Sur un plan anthropologique, on peut définir l «homo sapiens» comme un «homo viator», un homme qui migre, qui voyage (voir texte sur le blog, «Les théories sur l'origine des hommes modernes»).

La haine du migrant n'est pas une affaire récente et l'on peut dire que toute notre humanité dans son histoire connaît sans répit des flux migratoires dus essentiellement à la guerre, (c'est ainsi que Kant pense la guerre comme étant à l'origine de cette dispersion extrême des populations en tous points du globe, y compris dans les endroits les plus inhospitaliers). Ces migrations des peuples ont aussi comme origine les nécessités économiques.

Cependant ces mouvements migratoires, ces immigrations, ont formé à contrario des États, des ensembles plus ou moins homogènes et cernés par des frontières. La connaissance (historique et philosophique) de cette pluralité cosmopolitique qui reste l'espérance d'un monde meilleur, est le fruit d'un effort d'instruction, et là où elle fait défaut, alors la xénophobie et le racisme font florès.

Le prochain café-philo aura lieu le mercredi 28 octobre et aura pour thème : « L’intelligence artificielle concurrence-telle l’intelligence humaine ? » et c’est notre ami Abdel qui va se coller à son introduction.

vendredi, 19 juin 2015

24-06-2015 Banquet du café philo

LE THÈME DE NOTRE BANQUET PORTERA SUR LE RIRE ET VOUS ÊTES INVITÉS SELON VOS EXPÉRIENCES, VOS LECTURES OU VOS MOTS D’ESPRIT, À NOUS ENTRAÎNER VERS CETTE RICHESSE INDISPENSABLE : LE RIRE. SI COMME LE PENSE NIETZSCHE : « J’IRAIS JUSQU’À RISQUER UN CLASSEMENT DES PHILOSOPHES SUIVANT LE RANG DE LEUR RIRE », NE FAUT-IL PAS AUSSI POUVOIR RIRE DES PHILOSOPHES ?

Les documents proposés par Jean-Louis sont en annexe.
L'exposé de Jean-Louis est en annexe.

mercredi, 20 mai 2015

27-05-2015 Le mérite scolaire réalise t'il l'égalité des chances ?

Bonjour,
Comme d'habitude à 20:30 le mercredi 27 mai à la taverne du prieuré à La Possonnière.
En annexe et ci-dessous en cliquant sur le lien les documents proposés par Jean-Louis
http://www.telerama.fr/idees/le-tab...
http://skhole.fr/condorcet-extraits...
http://rue89.nouvelobs.com/2011/08/...
La synthèse rédigée par Anne-Marie Toulan est en annexe.

dimanche, 26 avril 2015

29-04-2015 Un autre marché, l’échange solidaire

Bonjour,
Mercredi 29 avril à 20:30 café philo à la taverne du prieuré comme d'habitude.
https://www.google.fr/maps/place/La... Voici les liens des documents suggérés par Jean-Louis. Voir aussi les annexes.
Tous les sites suggérés par qwant moteur de recherche européen sur la question "système d'échange local"
https://www.qwant.com/?q=syst%C3%A8...
un des sites sélectionnés
http://www.alter-actif.com/systeme_...
le sel de Chalonnes
http://seldechalonnes.seliweb.net/p...
un exemple vécu de participation et de création d'un sel
http://blogs.mediapart.fr/edition/l...
La synthèse de Jean-Louis est en annexe. Ci-dessous un résumé.

Le café-philo inaugurait une nouvelle approche du débat en commençant par un exposé sur le SEL «système d'échange local» de Cha lonnes-sur-Loire, avec nos amis fondateurs et animateurs de cette association.

Cette association qui a environ 3 ou 4 ans de fonctionnement s'inscrit dans un réseau national qui comporte environ 400 associations de ce type.

Elle se distingue du système d'échange «don contre don» et du troc dans la mesure où il n'y pas d'échange direct puisqu'il y a pour chaque adhérent un compte qui peut être «créditeur ou débiteur» selon qu'il a donné ou bénéficié.

L'échange des services ne tient pas compte de la compétence particulière, 1 heure de ménage égale 1 heure de cours de musique, égale 60 Bo Sel.

L'échange se fait de gré à gré.

Françoise nous a fait part de son expérience, en faisant repeindre sa maison de bord de mer, puis la prêtant à ceux qui ont participé aux travaux.

L'équipe d'animation veille au respect d'un certain équilibre en tablant sur la confiance.

Ce qui compte avant tout c'est de privilégier le lien social par exemple ce «jardin partagé» qui permet des échanges de graines et de plants, d'y faire des plantations et d'y récolter des légumes sans pour autant être le bénéficiaire exclusif de son activité.

«On cherche des amis», dit Philippe et Jean -Michel d'ajouter que ce qui est important c'est le lien qui se crée entre les adhérents du SEL.

Cette conception grecque de l'échange ne se comprend que dans une économie artisanale «primitive» où seule la s'urvie compte et où ce qui importe c'est la réalisation d'une Cité juste par des citoyens justes.

Le débat s'est ensuite orienté vers cette question de l'importance de ce type d'échange local et solidaire et de son influence éventuelle avec le reste de notre économie de marché.

Marie relève ce chiffre étonnant de 1 million d'associations en France et un grand développement du système coopératif.

Il est vrai que dans nos associations, qui forment un véritable pouvoir intermédiaire entre le citoye n'et l'État, l'échang e et l'entraide sont essentiel s'et indispensables au bon fonctionnement de nos sociétés.

Toutefois, Philippe fait remarquer par exemple que les associations de covoiturage, qui au début semblaient relever de cet échange alternatif, sont devenues des affaires commerciales juteuses.

Le prochain café-philo aura lieu le mercredi 27 mai et aura pour thème : « Le mérite scolaire réalise-t-il l’égalité des chances ? »

dimanche, 15 mars 2015

19-03-2015 Le touriste est-il l’idiot du voyage ?

Bonjour à tous, Comme d'habitude jeidi 19 à 20:30 à la Taverne du Prieuré de la Possonnière.
En annexe les documents proposés par Jean-Louis et l'introduction de Colette

La synthèse de Jean-Louis est en annexe.
Ci-dessous le résumé.
Le touriste est-il l'idiot du voyage?

Je salue bien amicalement les 23 amis du café -philo, qui même sur un sujet plus léger, sans pour autant manquer de questionnement philosophique, sont venus comme d'habitude nombreux et enthousiastes.

Colette en a commencé par cette définition du touriste par l'OMT (l'organisation mondiale du tourisme) : «le tourisme c'est l'ensemble des déplacements d'agréments qui comportent au moins 4 nuits consécutives hors du domicile».

Voilà une définition très formelle et bien administrative, qui ne dit rien sur la manière, le sens et la portée de ces déplacements.

Si l'idiot de village peut trouver sa place dans sa communauté, le touriste idiot du voyage reste un anonyme dans les pays où il va.

Cependant notre amie termine son intro en posant cette question : quelles sont les conditions d'un tourisme intelligent?

Est-il accessible à tous ou nécessite-t-il une formation?

Francis, Dominique et d'autres participants ont pointé d'emblée ce phénomène commercial, économique puissant que constitue aujourd'hui le tourisme (1 milliard " de touristes qui sillonnent le globe).

Rappelons aussi que la France est le pays le plus visité au monde et que les retombées économiques de ce tourisme sont fort appréciables par les temps qui courent!

Mais les mêmes participants ont souligné également que ce tourisme de masse dep uis les années 1980, a profondément déséquilibré notre rapport à la nature (encombrement polluant des car s de touristes autour des monuments, destruction des montagnes pour construire et niveler les pistes de ski avec des canons à neige qui épuisent les ressources en eau, destruction des bordures maritimes par un bétonnage incontrôlé des côtes).

Qui n'a pas fait l'expérience un jour en voulant visiter une grande expo à Paris ou à Florence, de se retrouver au milieu d'une foule souvent bavarde (voir le film subtil et drôle de Jean-Michel Ribes, «Musée haut musée bas») en n'apercevant que de loin les oeuvres accrochées.

Le globe a été ainsi transformé en une scène de spectacle, quadrillé en parcours, en séjours, en clubs soigneusement coupés de toute proximité autochtone.

Ainsi nous avons reconnu qu'il est difficile d'appeler voyageur une personne qui part à l'étranger dans un hôtel quelconque et qui passe son temps sur la plage ou au bord d'une piscine.

Mosca poursuit en relevant la contradiction du tourisme (ou de certains touristes), qui consiste dans ce désir d'aller voir ailleurs, mais de vivre cet ailleurs comme chez soi.

Ce sont les artistes qui furent les premiers découvreurs des mondes lointains, depuis la Renaiss ance jusqu'à ces magnifiques peintres orientalistes du XIXe siècle (voir images ci -dessous).

Ahmed a raison de penser que cette hospitalité si culturellement bien ancrée, par exemple dans les pays d'Afrique du Nord, est un comportement beaucoup moins évident sous nos latitudes.

Marie nous a fait part de ses longs séjours en Inde portée par la lumière de la philosophie indienne.

Lire mon «Adresse à la jeune génération» à la manière situationniste d'un Raoul Vaneigem (voir sur le blog).

Je vous invite à lire un extrait de mon cours sur le blog, intitulé « philosophie du voyage ».

Le prochain café-philo aura lieu le mercredi 29 avril avec comme thème : « Un autre marché, l’échange solidaire » et ce sont des amis de l’association chalonnaise « Bo’ Sel » qui viendront nous en parler et en discuter avec nous.

Nous nous retrouverons à la Taverne, mais sans nos hôtes Isabelle et Pascal, car ils partent pour d’autres aventures.

mardi, 17 février 2015

25-02-2015 la liberté d'expression autorise-t-elle le blasphème ?

A Mercredi 20h30 à la taverne de la Possonnière comme d'habitude.
Les documents proposés par Jean-Louis sont en annexe.
Pourquoi ce changement de programme, Jean-Louis et Jean-Marc le commentent.
http://laposso.philo.free.fr/blog2/...
L'introduction de Geneviève est en annexe. La synthèse de Jean-Louis est en annexe.
Ci-dessous un résumé.
"La liberté d’expression autorise-t-elle le blasphème ?

Une soirée exceptionnelle tant par le thème choisi que pour la qualité du débat. En effet, le thème s’inscrit dans les turbulences dramatiques actuelles et il était bon pour le café-philo de prendre à bras le corps la question en précisant le sens des notions, en explicitant les enjeux philosophiques que pose notre question et de cerner ce qui fait problème.

Geneviève nous a distribué son texte d’introduction particulièrement éclairant (voir sur le blog), puis sur le ton de la conversation, elle nous a fait part de ses réflexions, en définissant scrupuleusement les notions de croyance, d’opinion, de blasphème, d’hérésie, mais aussi des problèmes que posent, la liberté d’expression, la censure et le droit qui encadre celles-ci.

Après cette très riche introduction, j’ai noté une série de propos pertinents sur l’ancienneté des caricatures, art universel selon Francis (à l’exception des civilisations iconoclastes) et dont l’histoire remonte au Moyen-Âge (voir les images).

La question de la violence, contre des caricatures et des caricaturistes, répercutée dans le monde entier tient évidemment au contexte créé par la mondialisation.

Nous avons bien compris en quoi les remarques de Lakhdar (qui fait 86 kms pour venir au caféphilo !) et de Ahmed, sur ce malaise qu’éprouvent les musulmans devant les caricatures, ne pouvait pas se réduire à une simple perception religieuse.

Le débat s’est ensuite dirigé sur cette appréciation des images dites blasphématoires que j’ai proposé de regarder à titre d’exercice pratique (voir sur le blog).

Pour finir notre débat, les questions et les réflexions des participants ont porté sur le socle le plus important de notre question : la laïcité.

Seulement, depuis quelques années après ce qui apparaissait comme un déclin du religieux, un certain « désenchantement », il semblerait qu’il y ait un « retour du religieux ».

Notre prochain café-philo aura lieu le jeudi 19 mars (et non pas le 26) et portera sur le voyage (le voyage nous ouvre à l’autre et l’ailleurs) : « Le tourisme est-il l’idiot du voyage ? » et c’est notre amie Colette, grande voyageuse qui nous introduira dans ce thème".

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